Écrire son histoire : Pourquoi pas vous?

Un article de Christophe Polaszek publié le 12 octobre 2016 sur les nouvelles de l’IRCANTEC

De plus en plus de Français anonymes décident de coucher sur papier l’histoire de leur vie. Mémoires, fragments autobiographiques, saga familiale… les possibilités sont immenses et les bénéfices nombreux ! Un choix généreux à découvrir.

À première vue, c’est un après-midi comme les autres dans ce petit appartement parisien du XVe arrondissement. Le brouhaha urbain résonne et le soleil baigne la terrasse. En apparence seulement, car c’est aujourd’hui le grand jour. Marcel, 80 ans, met le point final à son autobiographie. Sur la table du salon, de petits paquets cadeaux et une coupe de champagne attendent Géraldine Alex, écrivain public qui l’a accompagné dans cette aventure. Entre eux, beaucoup de complicité : « Nous nous sommes rencontrés il y a plusieurs mois, et je connais désormais tous les détails de sa vie. Son enfance dans la Somme, son mariage, la reprise de la ferme de ses parents, le jour où il a appris que son père, blessé à la guerre, a été placé in extremis dans la charrette de l’infirmerie et non celle de la mort… », raconte la jeune femme, dictaphone en main. Entre le retraité et l’écrivain, c’est une véritable histoire de mémoire qui semble s’être créée petit à petit.

En France, il existe plusieurs centaines d’écrivains publics prêts à guider la main de celles et de ceux qui aimeraient raconter leur vie. Aujourd’hui, la valorisation de la mémoire des anciens représente un réel facteur de cohésion dans une société où l’éloignement des familles est plus marqué. Tels des « passeurs de mémoire », les écrivains publics permettent le passage de témoin et tissent le lien qui manque parfois entre les générations. « Je recueille la parole des autres», c’est ainsi qu’aime se présenter Stanislas Dupleix. Il y a quelques années, il crée le site Plume d’Eléphant qui fonctionne grâce à un réseau de biographes sur toute la France. Cinq formules sont proposées – du récit d’un événement à la rédaction de ses mémoires – et les prix sont tout de suite affichés. « Je me suis toujours demandé pourquoi les gens n’écrivaient pas leur vie. Il y a une question de pudeur, mais aussi de crainte. C’est compliqué de trier ses souvenirs, de les organiser, de trouver les mots. Chaque existence, même la plus tranquille, est une richesse qu’il faut conserver, et je prends un immense plaisir à faire cela », explique-t-il.

En fonction de l’écrivain, les entretiens ont lieu à son domicile (ou bureau) ou à celui de la personne intéressée. La collaboration peut durer plusieurs semaines, des mois ou des années selon l’ampleur du projet. Dans tous les cas, une première rencontre gratuite et sans engagement est nécessaire pour définir le projet, la forme la mieux adaptée, la fréquence des entretiens et le coût. Une dizaine d’entretiens suffit, en général, pour recueillir un témoignage oral consistant.

La mémoire libérée

Ceux qui se lancent dans la rédaction de leurs mémoires ont chacun leurs projets et leurs motivations. Parce qu’ils ont envie de laisser une trace de leur vie, mais aussi parfois pour comprendre leur place dans une société en plein chamboulement et transmettre leur expérience. Cela peut aussi être le moyen de tourner une page de sa vie. Le déclic ? « Je crois qu’il est venu à mes 80 ans, confie Annie qui vit dans le Limousin. Mes parents étaient métayers. Après l’école, il fallait rentrer le bois, pailler l’étable, rentrer les poussins, ramasser les oeufs, aller chercher les vaches et soigner les lapins. En cinquante ans, tout a changé ! Quand j’en parle à mes petits-enfants, ils ne comprennent pas. J’ai voulu leur transmettre cette histoire pas si éloignée et leur dire que, même si la vie était dure, nous n’étions pas forcément malheureux ! C’est aussi l’occasion de transmettre ses valeurs de la vie ». Pour Robert, 45 ans, la question de la transmission s’est posée suite à l’hospitalisation de son père. « J’ai senti l’urgence de faire partager à mes enfants le savoir inutilisé de mon père, un peu comme des racines de vie, explique-t-il. Je lui ai offert cette possibilité d’écrire ses mémoires par le biais d’un écrivain. Le livre est attendu pour Noël. C’est une manière de rapprocher la famille autour d’une histoire scellée sur papier… ». Ainsi, la mémoire des uns devient le trésor de vie des autres.

Parfois, le livre est aussi l’occasion de raconter simplement un métier aujourd’hui disparu ou l’histoire d’un village à travers sa propre histoire. Et pour rendre le livre encore plus attractif, les professionnels de l’édition proposent d’ajouter au texte des images pour créer un livre illustré. « En ajoutant des images, le témoignage s’inscrit dans l’histoire sociale et politique de l’époque, explique Gwen Guidou qui a monté sa propre maison d’édition familiale, Brins d’Histoires, dans les Yvelines. J’ai en tête l’ouvrage réalisé par une personne qui a retrouvé une centaine de lettres et de dessins que sa mère, petite fille, envoyait à son père sur le front. Cette correspondance raconte tout son quotidien. Elle y décrit les funérailles de Gallieni, les zeppelins qui bombardaient Paris… Nous avons conçu son livre comme un ouvrage d’histoire. Mais toutes les histoires sont fascinantes pour peu que la personne ait du plaisir à se raconter. Je suis toujours émerveillée de voir comment les destins se construisent au fil des rencontres et des petits événements. C’est un privilège de pouvoir accompagner les personnes dans cette démarche de partage. À chaque nouvelle rencontre, un lien se crée et ce sont des moments très forts que nous vivons pour faire d’une histoire un objet précieux qui se transmettra dans la famille ».

Écrire pour exister ?

Beaucoup de ces personnes qui écrivent leurs mémoires évoquent un enrichissement personnel. Au-delà du sentiment de partage, ils donnent un sens à leur vie, replongent dans leurs souvenirs. Sans compter les nouvelles compétences acquises. Comme Jean-Michel qui, sitôt à la retraite, s’est consacré à la reconstitution du puzzle de ses ancêtres, papetiers dans le Loiret. « Grâce à la magie d’internet, j’ai pu faire des recoupements et mener une vraie quête sur mes origines. J’ai rencontré des cousins que je ne connaissais pas. Au fur et à mesure de mes découvertes, j’ai créé un blog pour partager cette histoire. Mes deux filles m’ont convaincu d’en faire un livre. J’y ai mis les photos, les arbres généalogiques, les adresses et les métiers de leurs aînés. Je crois qu’elles ont été touchées », témoigne-t-il. La psychologue Marie-Claire Chain, animatrice à l’Ecole des grands-parents européens (EGPE) estime que dans ces histoires partagées, l’écriture est plus forte que la parole. « Si vous n’écrivez pas ce que vous faîtes lors d’un voyage, ça passe, comme une ardoise magique ! Si, par contre, vous couchez vos souvenirs sur un petit carnet, reprenez-le dix ans après et vous vous replongez dans l’ambiance et le parfum des lieux. C’est formidable ! Et de plus, vous laissez ces souvenirs à vos petits-enfants qui, peut-être, un jour feront le même voyage ». Mais au fond, écrire sur le papier ses états d’âme, ses questionnements, se raconter… pourquoi ? « Pour s’interroger, se livrer à une introspection réaliste, répond Marie-Claire Chain. L’idée d’écrire peut aussi faire peur, car ce qui est écrit ne peut être effacé… Pourtant, armé d’une feuille et d’un crayon, on reformule ce que l’on a vécu, c’est une manière d’assumer son passé, de mieux se comprendre et d’avancer».

Reste aussi le plaisir de la création. Celui d’un moment pour soi où l’on construit quelque chose, sans avoir nécessairement de talent inné. Pour aider les « jeunes » écrivains, de nombreux sites offrent aujourd’hui tout le panel de services nécessaires à la publication des mémoires. Et si la volonté est là, mais que la crainte de la page blanche perdure, les instituts de formation dispensent désormais des cours pour aider ceux qui ne se sentent pas à l’aise avec l’écrit. Ainsi, l’ALEPH, société de formation à l’écriture qui a des antennes dans les grandes régions de France, propose le module « Autobiographie et identités ». Car dans cet art de l’autobiographie, il existe aussi des techniques à maîtriser pour parvenir à rédiger un texte fluide et cohérent. Une activité qui naturellement fait travailler les mémoires !

« Je ne fais jamais un plaidoyer pour le conflit familial »

Géraldine Alex, écrivain public, fondatrice de l’agence Les Mots Justes, prête sa plume pour que la parole devienne écrit et qu’une vie devienne une histoire à transmettre.

Qui décide d’écrire ses mémoires ?

Ce sont les personnes elles-mêmes, ou très souvent les enfants qui ont envie de garder une trace de leurs parents. Mais aussi des personnes âgées seules qui se disent : « qu’est-ce que je vais laisser ? ». En la relatant à un tiers, sa propre histoire prend du relief. Les gens sont presque toujours surpris du résultat. Ils n’imaginaient pas que leur vie puisse constituer une histoire cohérente et intéressante.

Comment accompagnez-vous leurs paroles ?

Je demande toujours à réaliser les entretiens chez la personne. Dans son élément, celle-ci a plus de facilité à se raconter. De mon côté, je m’imprègne de l’ambiance, du contexte familial, culturel et social. Cela m’aide beaucoup pour ne pas me tromper sur le choix des mots que j’utilise. La charge émotionnelle peut être très forte. Très souvent, les personnes me montrent leur album de famille, me racontent leurs confidences… à ne surtout pas écrire ! Je dois être très attentive et faire le lien entre les événements et les personnes, guider et orienter pour que le récit devienne un plaisir. Il faut prendre beaucoup de temps et surtout aimer les gens.

Écrire sur soi, pourquoi ?

Je pense que c’est une manière de fixer ses souvenirs, de les offrir, mais surtout de se faire comprendre et de mieux se comprendre. Même si ce n’est pas le but premier, il y a toujours une valeur thérapeutique dans l’écriture, quelque chose qui se construit au fil du récit et qui guérit. Parfois, des souvenirs douloureux ou des conflits familiaux ressurgissent. Mon travail n’est pas de le nier, mais d’aller toujours chercher le positif, de comprendre le contexte, de traduire les émotions pour apaiser les tensions. Le livre délivre !

Autobiographies : faites-vous conseiller

De très nombreuses personnes, auteurs amateurs, écrivent leur biographie. Sous des formes diverses, récits, journal intime… Et beaucoup ne savent pas vraiment que faire de leur œuvre, très personnelle. Ils ignorent si elle recèle une valeur littéraire, ou historique. Ils hésitent à la conserver, ou à la publier… Des associations se sont créées, pour les aider et les conseiller. « L’association pour l’autobiographie et le patrimoine autobiographique » réunit par exemple ceux qui écrivent comme ceux qui étudient ou conservent les biographies. Les auteurs qui le souhaitent adressent leur manuscrit à l’association. Des professionnels les lisent, donnent leur avis puis conseillent : comment améliorer la forme, comment en assurer la conservation publique ou privée… ? Attention, l’association ne publie pas ce qu’elle reçoit ! Mais elle propose d’archiver les manuscrits aux personnes qui ne voudraient pas que leurs écrits disparaissent.

Renseignements :

Fête du livre de Toulon 2016 – Ateliers de correspondance

Ces écrits ont été rédigés dans les ateliers de correspondance animés par EPACA-Sud :

  • Au Pradet par Sylvie Combe (Écrit-Plume)
  • À la Farlède par Albertine Benedetto (Liber-Libra)
  • À La Motte par Brigitte Häberlein (CapÉcriture)
  • À Toulon, le vendredi, par Ludivine Montbord (LMéCRire), Frédérique Wallis-Davy, Sylvie Combe, Gabrielle Mène. Samedi et dimanche, Brigitte Häberlein, Albertine Benedetto, Carlos Hernandez et Françoise Court ont complété l’équipe.
Un grand merci à tous les participants. Toutes ces publications ont été autorisées par les auteurs.

Messages destinés aux auteurs de la fête du livre

À Christine BARON

« Les heures déjà nombreuses se sont suivies. Depuis la fraîche chatouille  bleue naissante, elles se sont » … Lire la suite

À Karine GIEBEL

« Chère Karine, tout d’abord, merci pour toutes les heures où le quotidien s’efface à la lecture de tes livres » … Lire la suite

À Catherine CUSSET

« Chère Catherine Cusset, je viens de finir votre dernier roman, l’autre qu’on adorait et je fredonne » … Lire la suite

À Valentine GOBY

« Loin des banquises qui vous sont si chères, consentirez-vous à faire une échappée par le Pradet où j’habite ? » Lire la suite

 

 À Laurent GAUDÉ

« Je voudrais vous souhaiter la bienvenue dans notre si belle région. Pour vous qui arrivez de Paris, ce doit être comme » … Lire la suite

 À Karine TUIL

« Sur un aller-retour Toulon/Paris,  j’ai littéralement été transportée ! Quand je prends le train c’est toujours » … Lire la suite

 

À Alexandra LAPIERRE

« Chère Alexandra, permettez-moi cette expression familière, ma curiosité toujours en éveil » … Lire la suite

À Boris CYRULNIK

« J’ouvre votre livre. Bien sûr, j’ai déjà entendu parler de vous. Le voile doux-aigre de votre célébrité » … Lire la suite

À Cécile LADJALI

Acrostiche : « Chère Cécile, Excusez ma familiarité, C‘était à la fête du livre de Toulon, Il y a longtemps » … Lire la suite

À René FREGNI

« Quelques mots pour te remercier de ces belles pages sur Marseille, sur l’enfance que tu as écrites dans » … Lire la suite

À Boris CYRULNIK – 2

Acrostiche : « Ben voilà, c’est vraiment un lieu commun, On finit toujours par se retrouver! Retrouvailles » … Lire la suite

À Cécile LADJALI – 2

« Qu’est-ce qui vous donne envie d’écrire ? Je ne le sais pas, alors j’imagine cette envie irrésistible de vous » … Lire la suite

À Gilles MARCHAND

« Cher Monsieur, Je n’ai pas l’honneur de vous connaitre, croyez bien que je le regrette. Aurez-vous le temps de » …  Lire la suite

À Boris CYRULNIK – 3

« Bonjour monsieur Cyrulnik Ou devrais-je dire Boris ? Rien ne me permet Ici même cette familiarité Si ce n’est » … Lire la suite

À Sophie DAULL

« J’ai appris votre venue prochainement à Toulon. Vous viendrez présenter votre dernier ouvrage paru cette année » … Lire la suite

À Cécile CURIOL

« Voix sans issue. Je suis réveillée ce matin par le chant des oiseaux. je les observe par la fenêtre ouverte » … Lire la suite

À Laurent GAUDÉ – 2

« Étant chez des amis à Toulon… Je suis venue au Salon du livre… Bien déçue de vous avoir manqué, puisque » … Lire la suite

À François De CLOSETS

« François De Closets, un monsieur Rare : vous êtes l’auteur de « Toujours plus » Aujourd’hui, le monde palpite » … Lire la suite

À Jérôme FERRARI

« Fascinant et féérique, je suis férue du monde des livres, Errance et grandeur de l’âme, Rareté de l’instant » … Lire la suite

À René FREGNI – 2

« Je me souviens de tous vos rêves. Vous ne me croyez pas petite fille rebelle ? Et c’est pourtant en vous veillant » … Lire la suite

À Olivier MAUREL

« Ode administrative à un Libérateur des enfants Initiateur et engagé Volontaire et citoyen contre les » … Lire la suite

À Cécile CURIOL

« Je suis réveillée ce matin par le chant des oiseaux. Je les observe par la fenêtre ouverte. J’aimerais » … Lire la suite

 À Leïla SLIMANI

« Littérature envoutante / Energie / Imaginaire / Lumineuse / Affection / Suspense / Langoureux Intime » … Lire la suite

À Barbara ABEL

 « L’instinct maternel m’a poussé à revenir sur mes pas. Draguignan si tu m’étais conté tu ne serais plus cette illustre » … Lire la suite

À Jérôme FERRARI – 2

« Férocement Eprise de livres je Rêve, m’immerge, m’évade des Rouilles de l’habitude Attentive » … Lire la suite

À Christine MONTALBETTI

« Un café chaud, un sourire, mon chat sur les genoux, une plante qui fleurit, la douceur ambiante » … Lire la suite

À Rachel DEVILLE

« La maison circulaire. Le soir dissipe la brume/sur les sommets/un chemin de yacks/au loin les steppes » … Lire la suite

À Sophie DAULL – 2

« Mon moment de lecture privilégié est dans la fin de la matinée ou dans le début de l’après-midi, lorsque » … Lire la suite

À Arnaud FRIEDMANN

« Bonjour, Je suis venue, encore cette année, ici, parce que j’adore lire mais je n’ai pas beaucoup de » … Lire la suite

À Jérôme FERRARI – 3

« Cher philosophe, Tout le monde parle du sermon sur la chute de Rome – et à juste titre. Pour répondre » … Lire la suite

À Alexandra LAPIERRE – 2

Acrostiche :  » Aujourd’hui je comprends grâce à vous La raison pour laquelle j’ai eu depuis mon Enfance » … Lire la suite

À Yves MISERICORDIA

Je te passe le bonjour de Patrick Montalto qui normalement doit passer cet après-midi. Je suis ravi que tu aies pu aller » … Lire la suite

 

À Jérôme FERRARI – 4

« Je vous écris du Pradet, très loin de Balco Atlantico que j’aimerais tant découvrir avec vous. Ici, c’est » … Lire la suite

À Jérôme FERRARI – 5

« Je suis d’origine Corse, par mon père Et le Sermon sur la chute de Rome, c’était un Rendez-vous avec » … Lire la suite

 À Jérôme FERRARI – 6

« Dieu sait si j’ai aimé votre livre qui ressuscitait la Corse d’avant. Ces villages endormis où petit à petit » … Lire la suite

À Gilles MARCHAND – 2

« Gilles Marchand mais marchand de quoi ? Il est nécessaire de s’expliquer Le nom ne fait pas tout ! » … Lire la suite

Du côté des scolaires : 5ème et CM1

 À Gaëlle DUHAZÉ

 « Grande lectrice Aimée de tous Et très bonne dessinatrice. L’imagination enfantine et L‘intelligence »Lire la suite

 À Gaëlle DUHAZÉ – 2

« Grande lectrice Aujourd’hui, je vous ai rencontré. Et j’ai appris que l’inspiration se cultive. L‘imagination » … Lire la suite

 À Gaëlle DUHAZÉ – 3

 « Gaëlle Duhazé, A la fête du livre de Toulon Et je me souviens de votre silhouette, L‘année 2016-2017″ … Lire la suite

À André TRIVES – 1 et 2

« Aujourd’hui, je comprends / Nos racines sont les mêmes / Derrière nos frontières / Rien à dire Et la fraternité » … Lire la suite

À Serge SCOTTO

« Serge Scotto, un dessinateur hors pair Et j’ai été ravi de le Rencontrer et de l’interviewer Grosse inspiration » … Lire la suite

À Kaouther ADIMI

« Koala heureux, j’ai adoré vos livres, ils étaient super ! Adorables ! Mais il y avait des défauts dans » … Lire la suite

À Cyrielle COHEN – 1 et 2

« Chère Cyrielle, comme tu es fantastique. Tes Yeux Reflètent la joie. Les histoires que vous inventez sont » … Lire la suite

À Cati BAUER -1 et 2

« Chère madame, je ne vous connais pas Alors, j’aimerais lire vos livres Très bien et intéressants. Imagination » … Lire la suite

 À René LE GAL

« René aime écrire, il Etait professeur de sciences. Il N’a peut-être pas toujours été professeur Il écrit des livres » … Lire la suite

 À Gaëlle DUHAZÉ – 4, 5 et 6

« Gaëlle est vraiment trop Adorable. Je suis contente de l’avoir rencontrée Et j’aime beaucoup » … Lire la suite

 À Serge SCOTTO – 2, 3 et 4

« Sous le chapiteau, j’ai rencontré Serge Sotto. Enorme gentillesse Raconte qu’il a écrit son premier livre à l’âge de » … Lire la suite

À Roald DAHL – 1, 2 et 3

« Ma chère Matilda, j’ai Aimé ton livre Ton école est bizarre et Irréelle et dangereuse Le livre est bien avec » … Lire la suite

À Joann SFAR – 1 et 2

« J’ai aimé votre livre Ou plutôt vos illustrations Avec le Petit vampire qui voulait aller à l’école, c’était drôle » … Lire la suite

À Joann SFAR – 3 et 4

« J’ai aimé ton livre, je l’ai Ouvert parce que je l’ai trouvé original Avec une illustration si belle N’oublie pas de » Lire la suite

 À Joann SFAR – 5 et 6

« J’aime beaucoup ta BD, elle est Originale. Il y a beaucoup d’Amitié entre Petit vampire et Michel. La Nuit il va à » … Lire la suite

À Joann SFAR – 7 et 8

« J’ai aimé venir à la fête du livre Ou de lire votre histoire. J’Aime vraiment par-dessus-tout l’humour. Ne cherchez pas » … Lire la suite

 

 À Joann SFAR – 9 et 10

« J’aime ton livre Ou plutôt ta BD Avec ma classe, à la fête du livre Nous avons aimé la Mère Pandora » … Lire la suite

 

 À Cyrielle COHEN – 1 et 2

«  J’ai hâte de commencer votre livre. Il a l’air vraiment très chouette. Vous êtes vraiment très gentille et » … Lire la suite

 

 

Questionnaires des scolaires

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Écrits en liberté

Première fois – 1

 » Ma première fois, elle n’est pas venue tout de suite. Il y avait peu de livres à la maison. Oui, peu, les livres de » … Lire la suite

Première fois – 2

 » C’était un long week-end pluvieux. J’étais seule dans ma chambre et je m’ennuyais. je partis explorer la » … Lire la suite

Première fois – 3

 » Très tôt, on m’a mis des livres dans les mains, on m’a raconté des histoires. Mais la première fois que j’ai » … Lire la suite

Première fois – 4

 » La première fois que j’ai rencontré un livre particulier, ce fut chez les sœurs de Saint Vincent de Paul » … Lire la suite

Première fois – 5

 » Il est arrivé un soir d’automne et m’a tendu un livre : « ce livre peut changer ta vie » Il était humble » … Lire la suite

Les yeux fardés

« À Lluis LLACK – Moi c’est Tutti. Je marche maintenant depuis plusieurs heures derrière… Oui, je les ai entendus » … Lire la suite

Lettre ouverte 

« À celui, à celle qui ne m’a pas invité ! Même pas mal… Je reviendrai, toujours sur le même ton, bien qu’il » … Lire la suite

 

Lettre ouverte – 2

« Au journal Le Provençal, Monsieur le Rédacteur en chef, J’ai le regret de vous faire savoir que je ne pourrai » Lire la suite

 Pourquoi suis-je venue ?

« Pourquoi suis-je venue à la fête du livre ? Parce que j’aime lire, j’aime les polars, les thrillers … Je regrette » … Lire la suite

Une bouche sans personne 

« Il était une fois une charmante petite fille qui arriva dans une famille par surprise. Personne n’attendait son arrivée » … Lire la suite

 Une bouche sans personne – 2

« Le magma, à l’origine, des cellules anarchiques inconsolables, le fourmillement de la vie oui, oui, la vie » … Lire la suite

 

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1er forum des métiers

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Après une présence remarquée à la Fête du Livre du Var fin novembre, les écrivains publics à vocation sociale d’Epaca-Sud sont de retour sur le Forum des métiers de l’accès aux droits, à la justice, de la défense et la sécurité de Toulon. L’occasion pour les professionnels de notre association de participer encore très activement à la reconnaissance du métier et de promouvoir l’existence de permanences d’écriture publique sur le territoire, auprès d’un public jeune.

Rendez-vous donc le jeudi 8 décembre prochain entre 9h et 17h !

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