Saison 1
Mathieu devient écrivain public dans un quartier populaire de Montréal. Alors que nous « textons », « facebookons » et écrivons au son, qui sait encore trouver «les mots pour écrire»?
9 épisodes.
Saison 2
Toujours écrivain public dans le centre communautaire, Mathieu découvre que son rôle est bien plus humain que littéraire : il écoute les maux et trouve des mots pour consoler ses clients.
5 épisodes.
Saison 3
Ressentant le besoin de raconter son expérience, Mathhieu écrit un premier roman inspiré de son travail d’écrivain public. La publication dérange son employeur qui le renvoie sur-le-champ.
5 épisodes.
Distribution
Inspirée du roman L’écrivain public écrit par Michel Duchesne (qui signe également l’adaptation), la série est réalisée par Hervé Baillargeon (saison 1) et réalisée et coécrite par Eric Piccoli (saisons 2 et 3). Elle met en vedette Emmanuel Schwartz dans le rôle principal aux côtés notamment de Sandrine Bisson, Eve Duranceau, Luc Senay, Louise Bombardier, Johanne Fontaine, Denis Houle, Ariane Castellanos, Simone Marchand, Pierre-Luc Lafontaine et Jean-Nicolas Verreault, Raphaël Lacaille, Lily Thibeault et Catherine St-Laurent.
Production
Babel fils – TV5 Unis
Extrait de l’article paru dans LA PRESSE 25 août 2020
TV5 est la seule télé qui a voulu prendre le risque de financer un projet dont les thèmes – pauvreté et analphabétisme – n’avaient rien de sexy même s’ils étaient douloureusement d’actualité. En contrepartie, les budgets alloués aux neuf épisodes de huit minutes chacun étaient aussi pauvres que les personnages de la série. La série a, malgré tout, remporté un succès d’estime et une myriade de prix : un Gémeaux, un Numix, le prix spécial des droits de l’homme de Bilbao, le Coup de coeur de Liège et un prix à Marseille pour l’émouvante interprétation d’Emmanuel Schwartz dans le rôle de Mathieu Martineau, l’écrivain public, qui s’est mis en tête de sauver le pauvre monde, une lettre à la fois.
«Cette série, c’est avant tout un hommage aux gens du communautaire qui sont payés des salaires de misère pour s’occuper des plus poqués de la société et qui sont eux-mêmes condamnés à vivre dans une extrême précarité sans jamais savoir si leur subvention sera reconduite d’une année à l’autre», s’indigne Michel Duchesne, qui croit que tous les artistes devraient, à un moment ou l’autre de leur vie, sortir de leur zone de confort et aller voir comment ça se passe vraiment dans le communautaire, mais aussi dans les hôpitaux et les écoles, histoire de se connecter aux vraies réalités de leur société.
«Il y a des listes d’attente partout, y compris pour les centres de femmes battues, ce qui est aussi inacceptable qu’absurde. Les gens sont abandonnés à eux-mêmes. Comme artiste et comme citoyen, ça change ta perspective de prendre conscience de ces injustices-là.»