Il y a deux ans dans Le Réveil culturel, Anne Sylvestre parlait de sa passion des mots, ceux qui donnent de l’espoir :
Les mots, il faut les laisser venir, et il faut aller les chercher. Depuis le temps, j’ai écrit beaucoup de chansons, et ce que je crains le plus, c’est de trop savoir faire : ce que je veux, c’est trouver des façons nouvelles. Le mot le plus doux, ça pourrait être « demain », avancer, quoi ! Pendant longtemps, le mot le plus doux pour moi, a été « maman ». Ces beaux mots, il faut les sauver, les intégrer dans des chansons. Le mot que je n’aime pas ? « Perdre ». Les gros mots, pour moi ? « Argent », « pouvoir », « arrogance », « mépris ». Le plus beau du monde : « oui ». Parce que oui, qui dit l’accueil et non le refus. Anne Sylvestre