Pendant le confinement : violences familiales CIDFF

Chantage, humiliation, injures, coups… Les femmes victimes de violences peuvent contacter le 3919. Gratuit et anonyme, ce numéro de téléphone est, en raison des circonstances exceptionnelles dues à l’épidémie du coronavirus et jusqu’à nouvel ordre, accessible de 9h à 19h du lundi au samedi.

« Dans le Var, le Centre d’information sur le droit des femmes et des familles (CIDFF) continue son activité pendant le confinement. Les vingt conseillers, tous en télétravail, continue de recevoir les appels téléphoniques signalant des actes de violence au sein de cellules familiales ».

À retenir :

  • L’État a autorisé récemment la possibilité de dénoncer des violences intrafamiliales, lord d’un déplacement en pharmacie.
  • Depuis le 1er avril , il est possible d’envoyer un SMS d’alerte au 114 pour déclencher l’intervention des forces de sécurité (police et gendarmerie),

Centre d’information sur le droit des femmes et des familles : 04 94 65 82 84

directioncidff@orange.fr

Recherche bénévole « écrivain public »

Récemment, nous sommes « tombés » sur l’annonce d’une municipalité du sud de la France relative à sa recherche d’écrivain public. Missions, champs d’action, profil, compétences, qualités y sont déclinés : «  La rédaction de courriers administratifs, le remplissage de formulaires administratifs, le suivi ponctuel des dossiers administratifs, les démarches par internet et l’orientation vers d’autres services compétents.» « … Des compétences rédactionnelles essentielles, des connaissances juridiques ou administratives souhaitées, une maîtrise des règles d’orthographe, de grammaire et de syntaxe. La connaissance des outils informatiques est aussi appréciée. » «… L’écoute, l’honnêteté, l’empathie, la réactivité, la rigueur et l’autonomie

On peut y lire que l’écrivain public sera chargé de « 2 permanences mensuelles de 14h à 17h au cours desquelles il recevra en moyenne 6 personnes (fermeture annuelle en août et 2 semaines aux vacances de Noël). Le planning sera envoyé la veille des consultations ». À n’en pas douter cette annonce correspond à une offre d’emploi extrêmement bien renseignée nécessitant un écrivain public professionnel. Oui …  Mais non ! Car le titre de l’annonce précise RECHERCHE BÉNÉVOLE « ÉCRIVAIN PUBLIC ».

Donc, cette collectivité, cet employeur, recherche « un professionnel de l’écrit », comme l’avoue fièrement l’annonce, elle définit sa mission, ses compétences, ses qualités, son emploi du temps, ses dates de congés… mais lui demande d’effectuer ces tâches, ce travail, gratuitement, sans la traditionnelle contrepartie appelée rémunération.

Pourtant dans cette municipalité, le D.G.S., l’animateur sportif, l’agent d’accueil, l’adjoint technique, le bibliothécaire et tous les travailleurs territoriaux sont payés. Pourquoi le travail de l’écrivain public serait-il gratuit ? Serait-il censé offrir bénévolement ses compétences à la collectivité au nom des valeurs de solidarité ? Devrait-il palier gracieusement la carence de service public ?

Et, qui l’aidera, lui, à nourrir sa famille, payer son loyer, ses factures… ?

L’association EPACA-Sud tient donc ici à rappeler qu’écrivain public est un métier identifié dans le Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois (ROME). Elle remercie aussi toutes les municipalités de France qui emploient des écrivains publics professionnels en les rémunérant justement pour leur travail. Enfin, elle précise que la contrepartie légitime au travail de l’écrivain public ne l’a jamais empêché d’avoir un cœur et un engagement citoyen : il sait répondre aux demandes bien après l’heure et ne laisse jamais un courrier inachevé. D’ailleurs, s’il a choisi ce métier, ce n’est pas seulement qu’il aime écrire : il aime aussi les gens et leur rendre par les mots leur pouvoir d’agir.

L’association EPACA-Sud

Nous ne voulons humilier personne en soulignant cette aberration, simplement montrer que la représentation que certaines personnes ont de notre profession est entachée de préjugés. Préjugés que nous nous employons à combattre. 

La municipalité n’est volontairement pas citée, car nous préférons accompagner les institutions dans leurs démarches de recrutement. À ce propos, nous serions enchantés d’effectuer les corrections orthographiques sur l’annonce en question. Bénévolement, cela va sans dire !

Assemblée générale du 20 mars 2020

Chers écrivains publics et sympathisants,

L’assemblée générale 2020 de notre association Epaca Sud aura lieu ce vendredi 20 mars à l’Université de Toulon, salle Y008.

Quelques heures avant le printemps, nous aurons le plaisir de nous retrouver, de contempler l’ensemble des actions passées et de nous projeter dans un avenir radieux.

C’est l’occasion de nous rencontrer sans le filtre de l’écran, de discuter et d’écouter les idées de chacun et de chacune. Faisons de cette assemblée générale un moment de partage et de réflexion pour l’avenir de notre association.

Ordre du jour :

  • Présentation et approbation du rapport moral
  • Présentation et approbation du rapport financier de l’exercice clos au 31/12/2019
  • Licence Professionnelle après le départ de Michèle Monte
  • Actions en faveur de la reconnaissance de la profession, action commune avec AEPF et SNPCE
  • Projets 2020 (Concours d’écriture, Correspondances de Manosque, Festival du Livre de Mouans-Sartoux, nouveaux projets ?) et affectation du résultat comptable
  • Vote du budget prévisionnel
  • Fixation du montant de la cotisation et enregistrement des nouvelles adhésions
  • Renouvellement des membres du CA et élection des membres du bureau
  • Évolution du site internet EPACA Sud, géré par Gabrielle Mène, transmission de cette mission
  • Questions diverses suivantes

Toute question supplémentaire devra être adressée par courriel la semaine précédant la date de l’assemblée générale soit au plus tard le 15 mars 2020 à minuit.

 

Celles et ceux qui ne pourront pas être présent.e.s peuvent renvoyer le POUVOIR suivant par courriel