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Biographies hospitalières

Découverte de  l’association « Passeurs de Mots, Passeurs d’Histoires »

 

« La biographie hospitalière est avant tout de l’ordre de la relation et de la rencontre.

Il s’agit de proposer à la personne gravement malade, suivie par une équipe soignante, de raconter à un biographe hospitalier (professionnel et faisant partie intégrante de l’équipe) des épisodes de son histoire et de recevoir gracieusement (lui-même ou un proche désigné) le récit de sa vie sous forme d’un très beau livre relié par un artisan d’art.

Quand une minute en compte cent. Quand on peut se sentir inutile, perdu, fragmenté. Ou bien que l’on s’ennuie, que l’on ressasse, que surgissent de la maladie grave et de son chaos des questions existentielles comme Qui suis-je ? Qu’ai-je fait de ma vie ? Où vais-je ?… et que Demain reste un point d’interrogation,

la démarche de la biographie hospitalière peut être, en complément du travail quotidien de tout un service (oncologie, hématologie, neurologie, pneumologie, unité de soins palliatifs…), un début de réponse, un soulagement, une « fenêtre rose », un pas vers soi.

Et faire un pas vers soi lorsque l’on a la sensation de ne plus vraiment s’appartenir, de ne plus se reconnaître, « de ne plus être maître à bord » permet souvent de se sentir rassemblé « de l’intérieur », de retrouver sa verticalité et de vivre dans un souffle nouveau.

Que dire également de cette possibilité donnée, via sa relecture de vie, de pouvoir se réinventer, se reconfigurer et transmettre à ceux que l’on va quitter un jour, sa réalité, sa vison du monde et d’être dans la sensation de rester vivant grâce à son livre ?

« Grâce au livre je suis éternelle (grand sourire) et je serai toujours vivante ! », des mots qui résonnent encore dans les couloirs d’un service d’oncologie…»

Valéria Milewski, fondatrice de l’association Passeurs de Mots, Passeurs d’Histoires

« Inviter le narrateur à faire le récit de sa vie, c’est l’inviter à donner de la cohérence, de l’unité et du sens à sa vie». Paul Ricoeur – Temps et récits

Comment devenir biographe hospitalier ?

À retenir :

  • L’activité du « Passeur de mots, passeur d’histoires » est une activité professionnelle, et le biographe reçoit une rémunération.
  • La prestation est offerte au patient par le service ou par l’institution.
  • Le biographe s’engage à suivre une formation et à respecter la charte « Passeurs de Mots, Passeurs d’Histoires »

En quelques chiffres :

  • 2007 : 1ère expérience de biographie hospitalière (CH de Chartres)
  • 2010 : Création de l’association
  • + de 1000 biographies remises à des proches
  • 58 passeurs (biographes hospitaliers) formés
  • 17 établissements mettent en œuvre la « carebiographie »

À voir :

 

Prochains objectifs  de l’association : La « carebiographie »

– Faire reconnaître le métier  : construire un DIU (Diplôme Inter Universitaire) et un référencement métier. Échéance → septembre 2023.

– Animer une communauté : améliorer les pratiques, construire une offre d’accompagnement des équipes, valoriser les initiatives en région et dans les pays francophones.

– Former les biographes : expérimenter un parcours de formation certifiante. Échéance → septembre 2021.


Pour que l’illettrisme recule!

Projection – débat du film « Au pied de la lettre »

en présence de la réalisatrice Marianne Bressy.

Dans son film « Au pied de la lettre » Marianne Bressy nous livre le combat quotidien de Gérard Louviot pour lutter contre l’illettrisme.

 
Le Centre Ressources Illettrisme a le plaisir d’accueillir  la tournée du film et vous propose de vous inscrire à l’une des 3 journées de projection – débat suivie d’un temps de réflexion collective sur la thématique de la lutte contre l’illettrisme.

21 juin à Avignon 

23 juin à Marseille 

28 juin à Nice

Programme de la journée:
09h30 à 12h : Projection du film et débat.
13h30 à 17h : Ateliers participatifs.

La participation est gratuite mais l’inscription est obligatoire.


Concours de nouvelles « l’encrier renversé »

La revue l’encrier renversé organise son 33e concours de nouvelles, ouvert à tous du 1er janvier au 15 mai 2021 minuit.

Il est ouvert à tous les auteurs francophones résidant en France ou à l’étranger.

Aucun thème n’est imposé.

La participation est gratuite :

  • pour les abonnés à L’encrier renversé  en cours ou à venir,
  • pour les participants qui commanderont le numéro «Concours» 2021 (10 €), parution en mars 2022
  • pour les moins de 18 ans, qui auront à fournir la copie d’un document d’identité accompagnée d’une autorisation de participation signée de leur représentant légal,
  • pour les candidats domiciliés hors France métropolitaine, Corse et Monaco.

Pour les autres candidats la participation au concours est fixée à 5 € (chèque établi à l’ordre de L’encrier renversé)

Chaque auteur ne peut envoyer qu’une seule nouvelle inédite en quatre exemplaires.

La nouvelle ne devra pas excéder 22 500 signes soit environ 15 pages (définition du signe : lettre, chiffre, signe de ponctuation, symbole ou espace entre mots)

ADRESSE : L’encrier renversé (concours de nouvelle) – 9, hameau En Priou 81580 Cambounet-sur-Sor (France)

 

Le concours est doté de cinq prix en espèces (1 650 euros de prix) :

  •  le premier prix d’un montant de 1 000 euros 
  • le deuxième prix d’un montant de 300 euros, 
  • le prix Marie Schembré doté d’un montant de 200 euros récompensera l’un des auteurs participants résidant en Occitanie. 
  • le prix Lycéens doté d’un montant de 150 euros est  choisi par des élèves du lycée Borde Basse (Castres) et du lycée Soult (Mazamet).
  • NOUVEAU ! Le prix Jeune espoir doté d’un montant de 100 euros récompensera la meilleure nouvelle écrite par un auteur de moins de 18 ans à la date du 15 mai 2021. 

 Les dix premiers textes ainsi que ceux des lauréats du prix Marie-Schembré et du prix Lycéens seront publiés dans le numéro « Concours » 2021 de L’encrier renversé


Anne Sylvestre « Je me vois comme un écrivain public… »

Il y a deux ans dans Le Réveil culturel, Anne Sylvestre parlait de sa passion des mots, ceux qui donnent de l’espoir :

Les mots, il faut les laisser venir, et il faut aller les chercher. Depuis le temps, j’ai écrit beaucoup de chansons, et ce que je crains le plus, c’est de trop savoir faire : ce que je veux, c’est trouver des façons nouvelles. Le mot le plus doux, ça pourrait être « demain », avancer, quoi ! Pendant longtemps, le mot le plus doux pour moi, a été « maman ». Ces  beaux mots, il faut les sauver, les intégrer dans des chansons. Le mot que je n’aime pas ? « Perdre ». Les gros mots, pour moi ? « Argent », « pouvoir », « arrogance », « mépris ». Le plus beau du monde : « oui ». Parce que oui, qui dit l’accueil et non le refus. Anne Sylvestre


Écrire pour ne pas mourir

Écrire pour ne pas mourir,
écrire, sagesse ou délire,
écrire pour tenter de dire,
Dire tout ce qui m’a blessée,
Dire tout ce qui m’a sauvée,
écrire et me débarrasser.
Écrire pour ne pas sombrer,
écrire, au lieu de tournoyer,
écrire et ne jamais pleurer,
Rien que des larmes de stylo
Qui viennent se changer en mots
Pour me tenir le coeur au chaud.


Monsanto® : une Enquête Photographique

Exposition du 2 septembre au 20 décembre 2020

L’exposition de Mathieu Asselin « Monsanto® : une Enquête Photo­graphique » résulte d’un travail d’investigation minutieux de plusieurs années, entre témoignages, recherches iconogra­phiques, publicités, archives et vidéos. Un projet à mi-chemin entre art et journalisme qui jette un regard cru mais nécessaire sur les agissements de l’entreprise spécialisée dans les bio­technologies agricoles et ses conséquences sanitaires et écologiques désastreuses aux États-Unis et au Vietnam notam­ment.

« Cette enquête photographique est le résultat d’une indignation née de longues heures de voyages et de rencontres sincères. Elle se pré­sente plus comme un recueil de témoignages visuels d’individus et de paysages profondé­ment affectés par cette entreprise. Et ce projet est la traduction de ces témoignages et de mon indignation. » Mathieu Asselin

Une photographie engagée

La photographie de Mathieu Asselin est puissante, courageuse, elle nous touche par sa justesse et son objectivité. Loin de toute forme de sensation­nalisme, elle comporte cette force silencieuse, cette brutalité indispensable pour témoigner de l’urgence environnementale et de l’importance d’une prise de conscience citoyenne et politique.

L’attention apportée à la véracité de chaque élé­ment présenté dans cette exposition fait de ce travail une référence internationale. « Monsanto® :une Enquête Photographique », présentée aux Rencontres de la Photographie à Arles en 2017,  est un reportage affranchi de toute influence éditoriale, à contre-courant de cette inéluctable rentabilité de l’infor­mation, nécessité de profit qui « impacte » depuis maintenant des décennies l’indépendance et la pluralité des médias dans le monde.

Voici peut-être la principale vocation de ce pro­jet : dénoncer les attaques systémiques envers les différentes formes de diversités et le vivant, conséquence d’un modèle économique et ali­mentaire où la multinationale agrochimique fait figure de symbole absolu.

De nombreux événements accompagnent l’exposition : des projections de films, des rencontres scientifiques ou encore des ateliers de médiation scientifique organisés en collaboration avec l’Université de Lausanne.

En raison du contexte sanitaire actuel, La Ferme des Tilleuls limite le nombre de personnes à ses événements et procède à des inscriptions. Merci de vous inscrire au vernissage à l’adresse lfdt@fermedestilleuls.ch.

Lieu de l’exposition  : la ferme des Tilleuls – Rue de Lausanne 52 – 1020 Renens – Suisse

 

Commissariat:
Sergio Valenzuela Escobedo

Co-commissariat:
Yanis Carnal, Mario Del Curto

Images ©M. Asselin